Guitare

Lectures musicales

Entremêler écriture, musique et lecture

Je propose des lectures musicales sur des thématiques actuelles ou sur des espaces géographiques : Mosaïque d’Estuaire, Féminin & masculin…

Les lectures musicales que je propose se déclinent sous deux formes :

Une performance musicale de mes textes autour d’un thème choisi (habiter, l’éphémère, féminin & masculin…)

Sur scène,
Un texte poétique de femme,
Sur scène,
Les rythmes, les sons s’équilibrent
La musique résonne,
Trouve un centre, se stabilise.
Sur scène, une mosaïque…

Une intégration d’atelier d’écriture en amont inclus à la performance musicale finale

Écrire, se laisser inspirer par des propositions d’écriture et par des univers sonores créés par un musicien pendant l’atelier.

Les textes, partagés en collectif sont mis en voix et en mouvement durant l’atelier. L’atelier est ludique et vivant, accessible à tous. Chacun est invité à expérimenter des approches guidées par les mots, les sons, les rythmes. Ainsi, chacun peut entendre l’essentiel de son texte, en extraire le mouvement singulier. Le mettre à jour, le révéler et le partager dans l’art de la lecture à voix haute accompagnée.

C’est une occasion offerte au public d’éprouver par eux-mêmes l’aventure du verbe, du son et du mouvement.

Pour que se reflète l’interprétation voulue ou celle qui s’impose,

pour que le mot s’engendre et s’entende,


poésie de l’instant,


adresse à ceux qui écrivent, écoutent,


murmure à l’oreille du vent,


souffle de brise ou tempête.


Dans la nuit bleue,


les mots s’envolent, se transforment


Paroles libres et heureuses


De croire, de croître encore.
  • lecture par Catherine Berthelard
  • Lecture musicale

Découvrez un extrait de « Motus »

Ce texte poétique sonore mêlant voix et guitare fait découvrir les entraves, les dérèglements de la langue quand le secret est de mise. Les consonnes trébuchent, les syllabes sont mutiques jusqu’au jour où la parole se libère, trouve un passage, une voie.

Ce texte en trois parties accompagné par une musique originale de Pascal Petit évoque les travers de la violence, le chemin pour apprendre à dire, le défi à relever pour chacun à ne plus être une victime.

Motus (partie 2)

Texte écrit en 2019 par Catherine Berthelard.

Composition musicale de Pascal Petit enregistré en studio en mars 2021.

Disponible pour être diffusé ou proposé sur scène (durée : 40min).

Pourquoi écrire en s’inspirant d’un univers sonore ?

Parce la matière des mots voyage avec les rythmes, portée par des cadences et des mélodies. Parce que des résonances s’opèrent dans le corps.
Et favorisent l’émergence de climats, d’images, de sensations propices à l’imaginaire.

Pourquoi lire un texte à voix haute en musique ?

« Pour inventer une relation inédite au texte et mettre à jour son mouvement intérieur. Pour mettre en mouvement, en séquences, entraîner les mots dans un tempo.
Pour donner une présence supplémentaire au texte et ritualiser un instant de partage. »

Colette Danieau Kleman

Pourquoi mettre le texte en voix, en musique, en mouvements ?

Ma curiosité concernant les lectures à haute voix a grandi au fil des années. J’étais en recherche des possibles alternatives quand on porte un texte par la voix et le corps. Je les imaginais infinies :
du plus dépouillé avec la voix seule, à la voix
avec la musique, à la voix avec la musique et le mouvement, pour aller jusqu’à la théâtralité du texte.

Depuis toujours la musique accompagne l’écriture de mes textes. L’univers musical nourrit la structure même de mon écriture et voyage avec moi.

Ces dernières années, j’ai rencontré des musiciens, des danseurs, des chorégraphes. Cet espace hybride en création les interrogeait également. Ces artistes cherchaient dans cette direction pluri-disciplinaire, au carrefour de plusieurs arts.

Le sonore et le mouvement cheminent
avec l’écriture et la lecture, parfois l’inventent, lui donnent une direction, une forme.

Ainsi le souffle des mots, le mouvement des corps et des sons viennent rencontrer l’archaïque
des histoires; résonner dans l’espace de la voix, de l’oralité où quand il ne reste plus rien,

il reste cette humanité qui nous relie,
cette humanité que l’on entend résonner au loin.

Bibliographie

  • Lecture musicale Mosaïque d’Estuaire, Zic-Zac, La Teste de Buch, novembre 2022
  • Lecture musicale Mosaïque d’Estuaire, Auditorium MA.AT, Arcachon, mars 2022
  • Mosaïque d’Estuaire,  ALCA, 2021-22, création avec Zulma durant la résidence d’écriture au Ciel de Royan
  • Patchwork, Ville de la Teste de Buch, juillet 2020, avec Zulma. Lectures performances autour du texte, de la voix et du mouvement
  • Lectures chorégraphiées, La Centrale, La Teste de Buch, octobre 2019, avec la compagnie Écoute s’il pleut encore. Lecture dansée
    dans le cadre du festival Le Verbe à la main
  • Poésies collectives, Zik Zac, La Teste de Buch, 2019, avec Annette Coquet. Lecture et mouvements, mise en scène à l’occasion du prix littéraire du Pays de Buch

Paroles de spectateurs

« J’ai passé un très beau moment de rêverie et de contemplation
entre les courtes évocations des habitants de Royan et les
poésies de Catherine Berthelard. Un partage des lieux de joie
lors d’une promenade au sein du musée de Royan.
Les poésies de Catherine Berthelard se mêlent à celles des
habitants entourées d’une musique savamment dosée qui
rehausse, souligne, ensorcelle les mots. Mots qui ouvrent les
possibles du coeur, du ciel et de la mer, un chant des rivages en
volutes douces ou en saute acerbe, en bourrasque qui
échevelle, qui trempe et puis qui réchauffe. »

Jean-Marc

« Bravo pour cette magnifique lecture et ces textes de toute
beauté teintée de rythmes et silences musicaux qui permettent
la suspension et la fluidité du souffle. Accords réussis. Je garde
bien en tête ces mots déposés à une voix ou en polyphonie,
teintés et soutenus par les rythmes délicats invitant au voyage…
Sorte de méditation invitant à la danse intérieure…. Suspension
et fluidité du souffle….. »

Céline

« Un beau voyage. Une lignée de femmes. L’estuaire. La voix de
l’auteure et ses mots, son rythme nous emportent, nous
inspirent, nous surprennent et nous embarquent, comme la
lumière d’automne à Talmont. Pour la rejoindre, en rebondissant
sur des notes de musique qui font corps avec elle. »

Sylvie